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P**I
For the first time I appreciate that this really IS a great opera
Two very well filled CDs as the Leonora 3 overture is interpolated before the last scene. I listened to Kna's 1951 Parsifal yesterday (Good Friday) on the Membran transfer and his sense of pace is unerring. Same here. Nothing gets trivialised and never does a singer sound rushed. Yet for all the undeniably deliberate tempi the whole thing flows magnificently. Some of my favourite singers here including Jurinac Peerce and Stader. Ernster really surprised me being nearly as good as Frick. Very spacious stereo matches the performance. For me this now replaces Klemperer as first choice.If you like Kna you gotta go see the Amazon review of the Testament reissue of his Bruckner 3. A real work of art.
J**L
Fidelio revisité par Hans KNAPPERTSBUSCH
Toute l'Histoire discographique semble avoir été transférée en CD. Pourtant, la collection Eloquence (Universal Music Australia) remet en circulation quelques enregistrements mal aimés qui, correctement remastérisés, recouvrent un nouvelle jeunesse. À l'instar de la Norma de VARVISO, avec SOULIOTS (1967), que j'ai écoutée récemment dans cette même collection (Eloquence), je me suis attaché à ce Fidelio qu'il était souvent de bon ton de vilipender, sans même l'écouter plus avant, du seul fait d'une mauvaise réputation établie de longue date. Cependant, quoiqu'il n'aurait jamais été transféré par Universal Music, il ne s'agit pas véritablement d'une première en CD puisque quelques labels l'ont déjà exploité (Westminster, Urania) ; et pour cause, c'est rien de moins que Hans KNAPPERTSBUSCH qui tient la baguette : un enregistrement Westminster de 1961 qui revient nanti de la prestigieuse griffe DG.Je fais partie d'une génération qui a appris son Fidelio avec la version marmoréenne d'Otto KLEMPERER. J'ai donc un peu de mal à comprendre pourquoi, à l'époque, la direction de KLEMPERER était montrée en exemple quand celle de KNAPPERTSBUSCH était vouée aux gémonies. L'un et l'autre donnent dans le monumental massif et trouvent des couleurs qui me séduisent immédiatement en dépit des Fidelio plus allégés et plus allants qui se sont imposés récemment. Cela fait cliché mais il est impossible d'entendre la longue introduction de l'air de Florestan sans songer à une pâte orchestrale bien wagnérienne que tous les lyricophiles ont dans l'oreille.C'est peu dire que la distribution vocale tient parfaitement la route : Sena JURINAC, Maria STADER, Gustav NEIDLINGER, Deszo ERNSTER, Murray DICKIE et jusqu'à Jan PEERCE qui, certes, ne fait pas oublier les Florestan de Jon VICKERS mais qui vaut infiniment mieux que tous les stéréotypes dépréciatifs qui se sont accumulés concernant la plupart de ses incarnations discographiques. Bien sûr, cela fait un peu oratorio figé et hiératique mais c'est d'une grande beauté. Le finale du I ('O welche Lust') est magnifique. L'on trouvera les quinze minutes de Leonore III avant le finale du II.Un Fidelio qui mérite d'être réhabilité quoique je reste préférentiellement attaché à trois autres versions qui, celles-là, sont authentiquement d'origine DG : FRICSAY (Leonie RYSANEK et Ernst HÄFLIGER), BÖHM (Gwyneth JONES et James KING) et BERNSTEIN (Gondula JANOWITZ et René KOLLO).
R**O
Merveilleux
On nous parle toujours des versions (au demeurant remarquables de Furtwangler et de Klemperer ) alors que celle-ci , enregistrée à Münich en 1961 par Knappertsbusch est passée totalement inaperçue lors de sa sortie et , inexplicablement, demeure aujourd’hui totalement oubliée. Il est vrai que nous n’avons pas beaucoup de disques « studio » de Kna car, selon les commentateurs, il ne supportait pas toutes les contraintes que cela implique et ne voulait enregistrer qu’en « live ». C’est bien dommage , et je le souligne au passage, car cela nous a privé de la première intégrale « studio » du Ring qui n’eût pas manqué d’être sublime mais que Decca a dû finalement confier à Georg Solti. On connait le résultat… En fait plutôt normal car je ne pense pas que quiconque contestera que les deux maestros n’évoluaient pas vraiment dans la même catégorie. On peut en tout cas juger, sur ce Fidelio, du niveau exceptionnel que Knappertsbusch, même en studio était capable d’obtenir de son monde, des chanteurs, de l’orchestre, du chœur…L’orchestre du Théatre National de Bavière d’abord . Souvent décrié par les commentateurs et critiques en tout genre, il est ici sublime et sonne totalement juste, les intonations sont parfaites ainsi que les tempi si difficiles à respecter dans cette œuvre pour laquelle Beethoven n’a donné aucune indication métronomique, la qualité des cuivres et des bois est notamment remarquable. Il rend justice à une partition elle aussi trop souvent dénigrée car entre autres reproches elles serait un mélange peu crédible de « singspiel » et de drame lyrique et en fait par le « statisme » qui lui serait propre, elle serait plus un oratorio qu’un opera ! Foutaises que tout cela ! Fidelio est inscrit dans l’histoire de l’opera national allemand encore en devenir en cette année 1814, comme un trait d’union entre La Flûte Enchantée et Le Freischütz. Et quoiqu’on dise , il demeure le chef d’œuvre incommensurable que les véritables musiciens savent reconnaitre par ses innovations musicales, la vérité humaine qu’il communique, la profondeur et la passion inouies qu’il impose. Les chanteurs sont magnifiques et idéalement distribués. Jan Peerce est un Florestan musical et émouvant. Sena Jurinac a la voix idéale de Léonore et d’une soprano dramatique qui , au-delà de Birgit Nilsson ou de Martha Mödl va aux extrêmités d’un personnage qu’elle incarne jusqu’au bout des doigts. Deszo Ernster est un Rocco humain et débonnaire dont la belle voix de basse s’oppose à celle plus dure et tonnante du redoutable Pizzaro de Gustav Neidlinger, réincarnation d’un Klingsor qui nous donne la chair de poule à chacune de ses interventions . Maria Stader est égale à elle-même et Murray ne démérite pas dans le rôle ingrat de Jaquino. Et quand tout ce monde est conduit si merveilleusement par un maestro de légende tel que Hans Knappertsbusch peut-on encore bouder son plaisir ?
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