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R**R
Souvenirs d'un temps révolu
Ce petit roman est une fresque grandiose et vivante d'une période peu enseignée de l'histoire de France : les guerres de chouannerie, vues qui plus est côté royaliste et non pas du côté des vainqueurs de la Révolution. On est loin des chouans de Balzac, le récit est bref : la capture, la libération et la vengeance du Chevalier des Touches. Cette aventure violente et riche en rebondissements, narrée par une voix de femme, convoque des personnalités fortes et héroïques qui gravitent autour du mystérieux Chevalier des Touches et de l'émouvante Aimée de Spens.Il m'a fallu un peu de concentration au début pour suivre le style complexe et fleuri de Barbey d'Aurévilly : il y a trop longtemps que je n'avais pas lu de romancier du XIXème siècle. Pour ceux qui n'ont pas peur des alcools forts peuvent faire ce voyage dans le passé. Dans le passé de notre langue, dans le passé de notre histoire, dans le passé des valeurs et vertus qui faisaient la grandeur de la noblesse d'Ancien Régime (quand elle n'oubliait pas de s'y conformer).
M**L
répond à mes attentes
ras
J**É
Les idées de la contre-révolution catholique du XIXe à travers le prisme romanesque fin XVIIIe
Nous avons un roman à forte teneur politique via "Le Chevalier des Touches" publié en 1863 par Jules Barbey d’Aurevilly (1808-1889). Dans ce roman historique, autour de la résistance des Chouans lors de la Révolution Française de 1789, Jules Barbey d’Aurevilly utilise les ressorts du passé pour exprimer ses idées au présent.Ce livre peut être lu à travers une double grille de lecture :-Premièrement, celle d'un romancier hors pair avec un style rare et puissant via le plaisir de lecture romanesque.-Secondement, celle d'un publiciste trouvant -via le roman- l'une des voix permettant de transmettre sa ligne de pensées politiques.En effet, Jules Barbey d’Aurevilly entreprit l'écriture de ce roman dès la décennie 1850 et il faut comprendre qu'au même moment, il publia en 1851 un essai philosophico-politique rendant hommage aux grands théoriciens catholiques Contre-Révolutionnaires s'intitulant "Les prophètes du passé" (200 pages pour quatre chapitres saluant Joseph de Maistre, Louis de Bonald comme grands penseurs, également le catholique plus libéral que fut Chateaubriand et pour finir l'atypique Lamenais.)Ainsi, le roman est une autre forme permettant de diffuser les idées de la contre-révolution catholique.On comprend qu'en cette décennie 1850 -à travers un essai "Les prophètes du passé" et l'écriture du roman "Le Chevalier des Touches"- Jules Barbey d’Aurevilly nous propose un roman très politisé (une sorte de "pré-roman à thèse" dont le romancier Paul Bourget avec le "Disciple" (en 1889) sera l'un des enfants.)
C**K
un bon gout de terroir!
excellent illustration de la chouannerie, en l'occurence normande, ou Barbey meparait à l'aise dans l'évocation de l'état d'esprit et des aventures dequelques hobereaux fins de race , d'ailleurs trahis par les princes pour lesquelsils se battaient...passons!on passe un bon moment au coin du feu dans une vieille demeure humide de Valognesavec les vieilles badernes qui évoquent les temps héroiques de leur jeunesseil y a meme de l'humour et de la distance; oui, c'est beaucoup plus amusant queles romans "psychologiques" de notre auteur!
A**R
un peu longuet
Je m'étais rendu compte que je n'avais toujous pas lu ce roman de Barbey d'Aurevilly, mais je dois avouer avoir été un peu déçu. L'intrigue me semble assez "légère" (on fait tout un plat de ce qui s'est passé dans l'auberge...), et le tout est un peu longuet. Mieux vaut lire l'Ensorcellée, ou Une vieille maîtresse.
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3 weeks ago
1 month ago