Béziers, 1209: La jeunesse de Guilhem d'Ussel (Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier troubadour (7))

C’est un livre ! Je l’ai dévoré comme tous les autres de la série Guilhem d’Ussel.

Ce nouvel épisode est assez différent.Le destin dramatique va particulièrement s'acharner sur notre héros. Il va vivre de nombreux moments difficiles physiquement en mentalement au cours de l'aventure .Le récit contient plusieurs sous histoires au rythme tres différent. Nous pouvons dire qu'il y a au moins 4 histoires dans ce livre, ce qui en fait une aventure dense et pleine de rebondissements.La partie finale est particulièrement dure et bien retranscrite. C'est le passage qui m'a semblé le plus sombre des aventures de Guilhem, ce qui n'était pas pour me déplaire !J'ai en revanche été surpris que des sections nous fassent suivre le parcours des antagonistes. C'est assez inhabituel, et plutôt maladroit. J'imagine que l'auteur n'a pas su comment nous rapporter ces événements autrement sans alourdir le recit...

Passionnant. Je suis la collection. A chaque fois je déguste "l'histoire" quelque soit le personnage ou l'Histoire. Cet auteur a le don de nous plonger dans un policier à base de faits historiques autant régional que national plus les combats des seigneurs d'antan ! Bref, attention addiction assurée.

Bonjour,Jean d’AILLON est un auteur facétieux qui mélange les personnages de fictions en les faisant vivre au moyen-âge (voir Holmes et Watson dans « Paris 1199 » ou Robin Hood qui ne devient robin au capuchon que dans le roman de Walter Scott en 1819 alors que les chroniques judiciaires mentionnent un Robehod en 1228 et qui signifiait « Robert le Truand ») . Ce qui me semble grave, d’après certains commentaires, c’est que certains lecteurs y croient, proposant même de remplacer cette lecture à la place des manuels scolaires …. !D’autre part, l’auteur ayant acquis aux archives nationales un plan de Paris datant de 1200, il nous fait un descriptif de l’itinéraire emprunté par ses héros pendant plusieurs pages, ce qui n’apporte rien de plus à l’intrigue ; de même la description de la vêture d’un vidame qui prend plus d’une page et qui ne sert à rien sauf à étaler un certain savoir sur les tissus de cette époque .Et pourtant, j’ai aimé l’ambiance qu’il arrive à créer malgré ses anachronismes volontaires .Conclusion : A prendre comme un roman, mais surtout pas comme des faits historiques sérieux même aussi bien documentés .Bien cordialement . J.M. MARTINP.S.: L'image en couverture représente la mort de Simon IV de Monfort au siège de Toulouse le 25 Juin 1218 par une "pierriére" maniée par des femmes ... la ville avait été assiégée depuis le 8 octobre 1217 . Ce dernier détail devient croustillant si on s'en réfère à sa misogynie viscérale .

Jean D'Aillon est un auteur surprenant par son savoir et l'art de raconter. Le lecteur un peu curieux apprend une multitude d'informations sur les us et coutumes du Moyen Age. A découvrir...