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C**E
Very disappointing!
I rarely bash a book, I prefer not to talk about it when I don't like it. But the problem here is that this is a widely talked about book in France by a major French author. So, the book IS important. And it addresses important social issues that affect us all: It focuses on the failure of the middle class to withstand the shocks of globalism and technology. With populists pushing against globalism and the elite everywhere, from the U.S. to France, to Italy, to Hungary, Poland, Austria, the list is endless..., these issues have become front page news everyday.The author obviously knows what he is writing about - one may assume he's spent the past year somewhere in provincial France, picking up the angry noise that finally exploded in November with the Yellow Vests protests every Saturday.With such marvelous material to work with, I expected a masterpiece. But I didn't get it. Not at all. It starts out fine, but then it slows down by the middle of the novel, and the end is frankly no good. He could have saved his novel if only he'd written it using different POVs. There is only one POV throughout the novel - it's a dark world indeed that is viewed exclusively through the eyes of this Ministry of Agriculture consultant, a middle-aged failure and an obsessive mysoginist.It would have been a welcome relief to get his one true love's POV, Camille who sounds like a delightful, loving character. But the author didn't. We get no relief. And we suddenly learn things about her, through him, the main character and there's simply no way he could tell us about these things or learned them about Camille in some other way (he's keeping Camille at arms' length, there's no dialogue between the two).That kind of mistake simply knocked me out of the novel and I couldn't have cared less about how it ends.In short, a tough read. Depressing and a poorly constructed plot. That's why I'm so disappointed, because this is a very talented author and we've all learned to expect far better stuff from him.Quel dommage (to put it in French)!
A**C
Houellebecq at his best
All that can be epected, and more. Not as scifi as Soumission, but all the ingredients are there: he laments the conditio humana (especially the male one), visits a few lovers from decades ago, there is a bit of violence and in the end all that remains is sadness. If you've read him before, you won't be surprised. Still, he is at the zenith of his capabilities and has not softened an inch.
B**S
Léger, agréable, rafraîchissant.
Il ne s’agit pas d’une bière blonde mais bien de ce livre de Houellebecq. Un livre facile à lire. Un livre vrai. Poétiquement cru. Qui nous rappelle nos limites en tant qu’être humain à travers un style direct mais néanmoins romantique. A lire à tout moment. Lecture agréable.
P**L
a rire de tristesse
terriblement honnete, beau langage moderne, Cru, mais necessairement, pour atteindre la profondeur de l'homme
G**N
terrible packaging
the book looks and feels as an after-market, cheap copy - strange for the just released best selling novel.the cover, etc. do not look anything like the pictures on Amazon and Amazon.fr sites.
N**R
Blue pill or red pill? White pill please...
No masterpiece to his standards, but Houellebecq again manages to convey deep thoughts on Western society. The impossibility of true love is described more explicit than ever. Ageing and the demise of Europe are themes in one of his more remorseful, dare I say even compassionate novels.
J**R
Il vaut la peine
Ce bouquin nous fait réfléchir sur l’importance de donner plus de dévouement aux petits détails qui peuvent nous être comme un ensembe
H**T
Très bon Houellebecq.
Vivement le prochain !
P**E
De l'éclat de rire au fond du trou
N'y cherchez pas, connaissant l'auteur, de jeu de mot vulgaire (ce n'est pas mon genre... ;-) ): c'est un livre sombre d'un quarantenaire "au fond du trou" moralement d'où le titre, en plein bilan sur sa vie dont le cynisme a pourtant plusieurs fois réussi a m'extorquer de sincères éclats de rire comme j'ai pu en avoir avec l'humour cru de Philippe Jaenada dans Néfertiti dans un champ de canne à sucre par exemple.Le mot qui me reste le plus en refermant ce livre, c'est la crudité. Florent-Claude, le personnage narrateur dépeint, je devrais dire met à nu la dépression, l'apragmatisme (il n'arrive même plus à gérer les gestes de base du quotidien comme la toilette), la perte d'élan vital, l'absence de futur. Rien que pour cet exercice, je ne regrette pas cette lecture.Mais dans ce théâtre psychique boulversé, vous allez traverser d'autres tableaux aussi bien sentis: la politique, le monde de l'agriculture qui est au premier plan, le sexe (avec son lot de crudité également...), l'addiction, Dieu (là aussi, çà pique un peu), les questionnements assez typiques de la crise de milieu de vie, le couple et l'infidélité, mais l'Amour surtout. Nous passons tous sur la sellette à un moment ou un autre de ce roman.Je ne m'attendais pas du tout à ce que j'ai trouvé dans ce livre... La qualité d'écriture m'a énormément plu. Les pics envoyés en tout sens vers notre société, sont très bien sentis. Ce qui est livré ici, nous plonge dans une intimité évidemment souvent gênante mais je ne regrette pas de l'avoir vécue tant elle est hurlante de vérité. Néfertiti dans un champ de canne à sucre
J**T
Malheur aux vaincus!
Houellebecq ne mérite ni louanges délirantes ni exécration excessive,et la lecture de "Sérotonine" est intéressante à plusiers titres..Certes,le style est volontairement peu raffiné et fait la part belle aux sentences généralistes,péché mignon de l'auteur;mais,d'une écriture alerte,agréable et sans gras,le roman se lit avec aisance et l'on s'attache à Florent-Claude(!),à Aymeric,à Camille...et à tous les déchus de la France moderne,alcooliques et drogués par des médecines peu douces...et fumeurs invétérés.L'estime de soi est au centre de "sérotonine": tous l'ont perdue,à commencer par le narrateur,ingénieur agronome (comme Houellebecq...),qui oeuvre à la destruction de l'agriculture,de Monsanto à Bruxelles en passant par les administrations françaises. Ses retrouvailles avec son camarade d'école Aymeric d'Harcourt illustrent la disparition d'un monde ancien...jusqu'à une scène de révolte paysanne quelque peu prémonitoire et à la fin de l'aristocratie rurale.Car Houellebecq sait saisir mieux que beaucoup l'air du temps,et l'humanité ravagée par la mondialisation est peu ragoûtante : femmes obsédées ,hommes dévalorisés à la libido en berne...le "domaine de la lutte" a bien été étendu et le libéralisme a développé ses ravages au-delà de la liberté des moeurs. Certaines phrases faussemment jubilatoires nous font toucher du doigt l'effondrement d'une société et rarement une dépression collective n'a été aussi bien décrite.Et Houellebecq a un sens aigu de la géographie: son Paris existe,de Beaugrenelle à la gare Saint-Lazare,tout comme sa Normandie du Livarot et du Calvados.Peu d'écrivains ont aujourd'hui cette sensibilité aux paysages et aux territoires."Child in time": ce titre de Deep Purple est la parfaite bande-son de ce roman bien dans la tonalité de notre époque de globalisation ravageuse,et les "âmes mortes" sont désormais le livre de chevet du narrateur...Un roman habile,qui sait épousr les humeurs du moment ;mais ne crions pas au chef-d'oeuvre,à moins d'ériger l'opportunisme idéologique et la facilité stylistique en vertus littéraires...
A**S
Désabusé, cynique et absolument drôle
Je retrouve le Houellebecq que j'aime, celui des premiers romans, celui de l'ironie mordante, du cynisme assumé et de la dépression (presque) jubilatoire. Le seul écrivain qui ose, le seul qui n'est pas dans le sens de la marche mais, au contraire, est encore capable de porter un regard lucide et salutaire sur notre époque décadente. Car il s'agit bien de décadence ici; des mœurs et par extension de la relation à l'autre.C'est un livre qui parle de l'impossibilité d'être lié à autrui, de l'amour impossible entre les êtres, de la seule amitié qui traverse les décennies, celle qui lie le narrateur à un copain de promo, un aristocrate déchu.Dire que ce roman a anticipé la crise des Gilets Jaunes est faux, on est dans une peinture sociologique, comme toujours avec Houellebecq mais les Gilets Jaunes... Ce n'est pas parce que 2% du roman est consacré à la déconfiture de l'agriculture française et à un soulèvement paysan que le narrateur laisse dans son rétroviseur qu'il faut en tirer de si hâtives et erronées conclusions.Le narrateur pose un regard sans concession sur sa façon d'être au monde, son incapacité à faire semblant, en cela beaucoup d'entre nous s'y retrouveront, hommes et femmes. Comme toujours, l'auteur s'autorise (et il a raison) quelques formules parfaitement machistes par le biais de son narrateur. Pour autant, il parle aussi d'amour. Ce roman est la fine analyse de ce qui fait que l'amour s'en va, hante, nourrit nos regrets et nos espoirs, nous gonfle d' une énergie salvatrice puis, lorsque l'hyper conscience de soi et des autres s'en mêle, plus rien n'est possible.En cela, il s'agit d'un portrait universel de l'Homme d'aujourd'hui. Peintre minutieux d'une époque, critique acerbe aux saillies jubilatoires, le narrateur m'a emportée avec lui, m'a secouée de rires car seul l'humour permet de survivre au deuil.
K**E
The drugs don't work
Whether you want to believe the hype that the new novel Michel Houellebecq predicted the civil unrest that recently manifested on the streets in the form of the 'gilets jaunes', it is true nonetheless that Houellebecq has always had his finger on the pulse of French and modern western society. Monitoring its irregular heartbeat, waiting (hoping perhaps) for it to finally just give up and die, the author's pessimistic view of the fundamental nature of humanity and the fragile construct of civilised society mark him out as a true successor to J.G. Ballard. Often however Houellebecq's vision is limited by his own personal frustrations and obsessions, his growing isolation and disillusionment, limited also by the sexual fantasies that litter his books and by a wholly vitriolic and cynical outlook on modern society.His new novel Sérotonine doesn't really stake out any new ground, but this time the author's targets are a little more defined in the novel's journey through a post-society France. We have the familiar lonely, chain-smoking, depressed pill-popping narrator jaded with life reflecting back on his sexual exploits, his unsatisfactory career as a civil servant, who is coming to the conclusion that his existence has been pointless. Mainly to escape out of a dying relationship, independently wealthy 46 year old Florent-Claude Labrouste decides to disappear and in a city like Paris he doesn't have to go too far to get lost; he can just move to a district less frequented by his type of people. From his hotel bedroom near the Place d'Italie in the 13th Arrondissement (one of the few that permit smoking in their rooms) he reflects on what to do next, reminiscing on past sexual exploits and meeting up with old partners and friends.If that were entirely the tone and the content of Sérotonine it wouldn't be that much different from previous Houellebecq books, and to a large extent there's a sense of the author playing up to his notoriety and enjoying the sense of provocation with a little bit of a smirk as he writes it. Contrary to the initial press reaction there's no great philosophical insights or prophetic visions in the novel's apparent world-weary gloom, but Houellebecq does manage to find fault with and express a comprehensive disdain for various aspects of French history, government, politics, law and society. Industry, architecture and agriculture, popular and high-brow culture, the near impossibility of avoiding modern lifestyle traps all come in for criticism as a reflection on the source of everything that is now wrong with France today and how it got there. It's not just the narrator but society itself that is depressed and suicidal, neurotic, impotent, dried-up and dead inside.It's a simple enough idea then to tie personal revelations with our social failings, but amidst all the cynicism this brings an unexpectedly tender and even romantic note to Sérotonine, and it's often even highly amusing. There's still some humanity left in Houellebecq, perhaps a great deal more than you might think. Lest you feel that he is mellowing in his old age or that the anti-depressants are actually effective, Houellebecq's view of love is one that turns out to be (almost?) irretrievably twisted by his life experience and he still has the capacity to shock and push buttons. Sérotonine may not be a heavy-weight philosophical analysis of the state of France and the world today, it may not even be the best self-analysis of why the author maintains a nihilistic sense of utter disillusionment, and it may even feel a little bit like self-parody at times, but there's an undeniable element of truth in what the book tells us about the state of the world we are living in today and what it is doing to us.
P**G
Sérotonine, un essai visionnaire sur la poursuite du bonheur et du sens de la vie en 2019
Un livre à lire en entier et jusqu'à la dernière ligne pour le comprendre.Michel Houellebecq a pris beaucoup de hauteur par rapport à ces précédentes œuvres.Il a donc évolué et en bien. Ce n'est pas un "Houellebecq comme les autres". Bien sûr le style inimitable, excellent, et l'hyperréalisme sont toujours là. Bien sûr, notre époque ne fait en ce moment que s'empirer, il le sait et le décrit. Michel Houellebecq réussit ainsi à aborder dans ce roman une grande partie des dérives actuelles de la société française au sein de l’UE et dans le cadre de la mondialisation, tout en abordant la quête du sens de la vie et de la nature du bonheur.Mais ce message général sur le sens de la vie et du bonheur est au fond très à contre-courant des sempiternelles absurdités que nous servent en permanence les médias politiquement corrects. Malgré le côté déprimant de la description de la vie du personnage principal, qui porte au maximum de l'absurde ce vers quoi nous sommes tous poussés, Michel Houellebecq réussit ici un tour de force et nous présente en fait une alternative en creux, comme on regarde le négatif d’une image, ou plutôt le moule d’une statue. Il en profite aussi pour passer pas mal de messages de simple bon sens.En résumé, c’est du très grand Houellebecq et une nouvelle étape, j'attends donc avec impatience le prochain !
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